• Comme prévu, tu avait gagné le concours alors je t'ai fait cet avatar en espérant qu'il te plaise... :3

    Pour Aleyxia

    Si il ne te plais pas dit le moi j'en ferais un autre! :3


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  •  

     Chapitre 2 :

     

    Je me retournai brusquement et me figeai :

     

    _Alexis !

     

    Je m'efforçais de parler calmement mais mes mains tremblaient violemment.

     

    _En personne poulette !

     

    Il était brun aux yeux marrons et était grand, tout en muscles. Il était accompagné de deux garçons qui me fixaient de leurs yeux perçants.

     

    _Vous n'êtes pas en cours ?

     

    _Non. On a la mauvaise habitude de sécher certains cours ennuyants. Mais dis moi plutôt ma petite Aya, tu n'as jamais voulu me raconter comment tu avais tué tes parents, j'aimerais bien la savoir moi cette histoire, fit-il en se craquant les poings.

     

    _Je... Je suis pressée et je n'ai rien à vous dire! M'écriai-je.

     

    Alexis banda ses muscles comme une bête sauvage.

     

    _Tu sais ce qu'il se passeras si tu ne me racontes pas ? Il claqua des doigts. Marco, Stéphane ?

     

    _On va la défoncer ! Ricana Marco, le blond qui était à la gauche d'Alexis

     

    _Elle sera tellement amochée qu'elle ne pourra plus sortir de chez elle ! Enchérit Stéphane, lui aussi brun.

     

    J'essayai alors d'ouvrir mon casier, pour attraper mon sac de sport. Mais ils furent plus rapides que moi et m'attrapèrent chacun un bras et me plaquèrent contre les casiers devant Mélanie qui était pétrifiée de peur.

     

    _Mais ça serait dommage d’abîmer ton joli minois, ma belle, alors tu vas tous me dire ! reprit Arthur.

     

    _Mais Aya dis leur la vérité, tu n'as pas tué tes parents ! Fit Mélanie.

     

    _Mais oui dis la vérité mon ange, ricana Arthur de plus belle.

     

    _Non ! Hurlai-je.

     

    J'essayai de me débattre, mais que pouvais-je faire contre des brutes d'un mètre quatre vingt dix? Arthur sortit un petit couteau de sa poche, m'empoigna par le col et déchira mon tee-shirt.

     

    _Arrête ! Hurlai-je de plus belle.

     

    Je donnais des coups de pied dans tous les sens pour essayer de taper au moins un des deux garçons qui me tenaient. Je reçu un coup de poing dans le ventre.

     

    _Mais elle va se calmer la gamine ?

     

    _Redonnez-lui quelques coups et on sera tranquille ! Fit Arthur.

     

    Pour lui c'était un jeu. Pour moi, une torture. Arthur prit mes main et inspecta mes gants.

     

    _Tenez-la bien je lui enlève ses gants.

     

    _Non pitié pas mes gants ! S'il te plaît je ferais tout ce que tu voudras ! le suppliais-je.

     

    _Fallait le dire plus tôt ma petite... On va l'emmener dehors plutôt parce que là elle fait trop de bruit... Elle va attirer tout le monde.

     

    Il me traînèrent dehors comme si j'étais un vulgaire sac. Il me plaquèrent ensuite contre le mur. Arthur arriva peu après, tenant Mélanie dans ses bras.

     

    _Il ne faudrait pas qu'elle s'échappe, je suis sûr qu'elle est pressée d'entendre l'histoire de son amie.

     

    _Lâche la ! Elle n'a rien à voir avec ça !

     

    _Non.

     

    Il poussa Mélanie par terre et vint se planter en face de moi. Il m'attrapa par les cheveux et fit à ses deux amis :

     

    _Retirez lui ses gants !

     

    Ils m'attrapèrent les bras, mais je fus plus rapide et les agitai en tous sens pour les empêcher d'enlever mes gants. Je reçu donc encore un coup de poing dans le ventre et un autre dans la joue, puis un autre dans le nez... Stéphane me serrait très fort je sus à l'avance que j'aurais un énorme bleu sur le bras droit. Je souffrais, et ne pouvais plus bouger tellement la douleur était insupportable. Je sentis le sang affluer dans ma bouche. Je crachais sur le sol pour m'en débarrasser. Les deux garçons profitèrent de ma faiblesse pour enlever mes gants d'un coup sec. Il poussèrent un cri de surprise.

     

    _Arthur regarde... Ses... Ses mains....

     

    _Oh mon Dieu ! S'écria Mélanie.

     

    _On dirait qu'elles sont pleines de sang ! Quelle horreur c'est un monstre ! Fit Arthur stupéfait.

     

    Ils me relâchèrent terrifiés. Je tombais lourdement sur le sol.

     

    _J'ai... Mal...

     

    _Ta gueule l'ordure ! S'écria Arthur en me redonnant un coup de poing dans le ventre. T'as intérêt à tous nous dire !

     

    Je puisai dans mes dernière forces, me relevai avec difficulté et m'appuyai sur le mur pour ne pas retomber. Sentant les larmes me monter aux yeux et ne voulant pas leur faire partager ma tristesse et ma souffrance, je m'écriai :

     

    _Oui j'ai tué mes parents par accident quand j'étais plus jeune et oui je suis une ordure !

     

    À ces mots j'attrapai mes gants et m'éloignais en courant. Il fallait à tout pris que je leur échappe. Je ne sais combien de temps je couru, mais cela m'avait paru une éternité. J'arrivais enfin devant la petite fontaine qui était plantée en plein milieu du lycée. Je plongeai ma tête dans l'eau fraîche. Je m'assis sur le rebord, fermai les yeux et me mis à pleurer. Je restai sur le rebord de la fontaine sanglotant quelques minutes les yeux fermés, me disant que c'était un cauchemar et que j'allais me réveiller.

     

    _Tiens.

     

    Je sursautai et levai les yeux : Un magnifique garçon se tenait devant moi et me tendait un mouchoir.

     

    _Merci, reniflai-je.

     

    _De rien... Mais je n'en ai pas fini avec toi. Tu vas venir avec moi à l'infirmerie car tu es dans un sale état. Qui t'as fait ça ? Tu es la nouvelle qui devait arriver aujourd'hui n'est-ce pas ?

     

    _Je... Je ne... Personne... Et puis je n'ai pas besoin d'aller à l'infirmerie... fis-je, confuse.

     

    Je l'inspectai minutieusement : Il avait des cheveux noirs, et des yeux ambrés, pétillants. « Des yeux ambrés ? Comment est-ce possible ? » me demandai-je. Sa peau était mate, presque dorée. Il portait une chemise noir légèrement ouverte et un pantalon straight noir. Il avait l'air en colère.

     

    _Je ne veux pas le savoir ! Tu viens à l'infirmerie un point c'est tout. Tu as vu dans quel état tu es ?

     

    Je n’eus pas le temps de riposter qu'il me prit par la main et m'emmena à l'infirmerie traversant un bon nombre de salles. « Cette école est très grande. » pensai-je. Il ouvrit une porte boisée qui semblait être l'infirmerie et cria : « Madame ! Y'a une blessée ! » L'infirmière, une jolie dame aux cheveux acajou, s'approcha de moi et s'écria :

     

    _Hiroshi ? Oh mon Dieu mais que s'est-il passé ?

     

    _Mais rien je vais bien et d'ailleurs je vais... Commençai-je.

     

    _Elle est dans un salle état mais elle ne veut pas dire pourquoi donc en attendant soignez là et je m'en occuperai, Fit le beau garçon aux cheveux ébènes comme les miens.

     

    L'infirmière se précipita vers moi avec des compresses et de la glace. Elle me fit d'abord un bandage au tibia, puis appliqua la glace sur ma tête, elle mouilla ensuite une compresse avant de l'appliquer sur ma bouche qui, je l'avais oublié était en sang. Hiroshi me fixait de ses magnifiques yeux ambrés. L'infirmière me fixa un instant.

     

    _Bon, Aya. Que tu ne veuilles pas me raconter est une chose, mais il faut au moins que tu me laisses te soigner à chaque fois que quelque chose ne va pas.

     

    _Oui madame, soupirai-je.

     

    Après l'avoir remerciée de m'avoir soignée, je me dirigeais vers la porte, puis sortis. « C'est grand, je suis perdue » fis-je déconcertée.

     

    _Je vais te raccompagner. Mélanie oublie toujours de faire visiter cette partie du bâtiment.

     

    _Rah Hiroshi ! Tu fais toujours tout pour surprendre toi. Soupirai-je

     

    _Oui je sais.

     

    Il m'adressa un sourire avant de dire « Suis moi. » et de s'engager dans le grand couloir. Je le suivais de près pour ne pas perdre sa trace. Il dégageait une odeur délicieuse que je ne pus identifier. Je ne pus m'empêcher de m'avancer pour humer son parfum. Il se retourna aussitôt. : « Quelque chose ne va pas ? »Fit il inquiet.

     

    _Ah euh... Si si ça va...

     

    Je baissai la tête pour ne pas lui montrer que mon visage était devenu rouge de honte. Je reculais un peu pour ne pas recommencer. Arrivé devant la fontaine ou on s'était rencontrés, il s'assit et me fixa de ses yeux intenses.

     

    _Maintenant tu me racontes s'il te plait.

     

    _Oh euh... Il n'y a rien à savoir... De plus je...

     

    _Ne te fiche pas de moi. Qui t'as fait ça ? Ne me dis pas que tu t'es fait ça toute seule ! Je ne te croirais pas !!

     

    _Mélanie m'attend devant le self ! Il faut que j'y aille !!

     

    Il m'attrapa le poignet et le tint fermement.

     

    _Tu ne bougeras pas d'ici tant que tu ne m'auras pas tout raconté depuis le début.

     

    Bon... soupirai-je. Je vais tout te dire si tu y tiens. C'est Arthur et ça bande qui m'a fait ça... Et …. Je n'ai aucune idée de pourquoi il m'ont fait ça.... mentis-je.

     

    _Les salauds je le savais ! Ils ont tendance à martyriser les nouveaux....

     

    _Pas que les nouveaux... Je connais Arthur...Il était dans mon ancien lycée.

     

    _Et il te frappait avant ?

     

    _Oui, mais....

     

    _Mais ?

     

    _C'est parce que... Oh et puis merde !! Je me mis à pleurer. J'ai tué mes parents ! Je suis un monstre ! Je n'avais pas fait exprès ! C'est... c'est...

     

    Je me tus. Il m'avait prise dans ses bras.

     

    _Ce n'est pas facile. Je le comprends. Tu ne l'as pas fait exprès .

     

    _Je euh...

     

    _Non ne dis rien.

     

    J'oubliai mes malheurs un instant, je voulais rester là toute ma vie... Si seulement...

     

     

     


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  • Chat pitre 1:

      J'étais sur une magnifique île déserte pleine à craquer de fruits, d’eau de source et d’endroits calmes pour me reposer, quand mon réveil me ramena à la dure réalité: Il était 6 heures et demie et c’était la rentrée. J’éteignis mon réveil et me tournai de l’autre côté pour me rendormir. «Juste un peu... Juste cinq petites minutes.» Pensai-je. Puis je fermai les yeux et m’abandonnai aux bras de Morphée. Je commençai à replonger dans mon rêve mais mon cerveau me raisonna.J’ouvris les yeux pour la seconde fois de la matinée et jetai un oeil par la fenêtre que je laissais toujours ouverte la nuit. Il faisait beau et le ciel était déjà ensoleillé. «Le ciel s’embellit chaque matin» me dis-je. «Velours! Velours!» M’écriai-je entre deux bâillements. Mon chat noir au pelage magnifique et soyeux sauta sur mon lit, s’allongea sur moi et ronronna en guise de réponse. «Aujourd’hui c’est la rentrée, mais je ne veux pas y aller, je veux rester avec toi» fis-je en lui gratouillant les oreilles. Comme pour ponctuer mes propos, Velours se mit à jouer avec mon réveil. Je me tournai vers celui-ci et remarquai avec dégoût qu’il affichait sept heures. «Sept heures?! C’est pas possible!» à ces mots, je me levai rapidement bousculant Velours au passage. Je marmonnai un «Désolée...» à peine audible et couru jusqu’à ma salle de bain en jurant. Il me fallait vingt-cinq minutes pour me rendre au lycée à pied, il me restait donc trente cinq minutes pour me préparer. Je rentrai dans la douche et en sorti cinq minutes plus tard mes cheveux noirs tout emmêlés. C’était dans ces moments là que je détestais mes cheveux longs: il m’arrivaient à la taille. Je mit une serviette autour de ceux-ci pour qu’ils sèchent pendant que je prenais mon petit-déjeuner et m’habillai. Je m’élançais donc dans la salle à manger «Maman et papa ne sont pas là évidemment.» soupirai-je. J’attrapai un pain au chocolat dans mon placard et remontai les marches à la hâte. Je couru jusqu’à la salle de bain et me maquillai minutieusement : du mascara et un trait d’eye-liner assez fin. Je ne mettais ni gloss ni rouge à lèvres sur mes lèvres car elles étaient rouges cerise de nature. Je ne savais point de qui je tenais ce détail. Dès que j’eus terminé mon maquillage, j’engloutis mon pain au chocolat et m’attaquait aux dents. Je me regardai un instant dans le miroir. Mes yeux étaient bleus très clairs et contrastaient avec mes cheveux noirs. Mon nez était assez long et fin, ma peau était blanche comme une poupée de porcelaine. Il me manquait juste le sourire. «Le sourire... » Me répétai-je intérieurement. Je dénouai ma serviette et entrepris de démêler mes cheveux encore un peu mouillés. je laissai l’eau couler et me lavai les mains machinalement, comme tous les jours. «Toujours pas...» Je séchai mes mains et mis des gants en cuir noir. Je me regardai une dernière fois devant la glace,prit ma veste, mon sac de cours ainsi que mon sac de sport et ouvrit la porte: «Moi Aya Greylion dix-sept ans, je pars en terminale dans un nouveau lycée et je sens que ça va être génial!» Ironisai-je. je fermai la porte à clé puis m’engageai dans un petit sentier.

     

    Tout le trajet se passa calmement et sans problème. Je marchai la tête en l’air, cherchant quelque anomalie dans ce magnifique ciel bleuté mais aucun nuage ne venait le perturber. Encore dans mes rêves, j’avais atteint la grille du Lycée «La mélodie des cerisiers» -Le nom est plus joli que la vieille bâtisse elle même plantée en plein milieu du centre-ville de Sapris, une assez grande ville dans le sud de la France-. J’entrai dans le lycée en essayant de me comporter calmement mais au fond j’étais très stressée car ce lycée était nouveau pour moi. même si je changeais presque tous les ans d’école, cela me faisait toujours la même chose: Une sensation de boule dans le ventre. Je traversai la cours d’un pas qui se voulait nonchalant mais qui ressemblait plus à un pas maladroit. Presque tous les élèves se tournèrent vers moi et chuchotèrent sur mon passage, je pressai le pas pour rentrer le plus vite dans le hall. Ces chuchotements à mon égard étaient insupportables ! serrant mon sac de sport contre ma poitrine, je m’engageai dans le hall, cherchant le bureau du CPE. Je me dirigeai vers celui-ci quand je sentis une migraine me monter à la tête, je chancelai et me cognai contre quelqu'un. C'était une jeune fille, tout le contraire de moi : Elle était blonde, avait les yeux vers, paraissait enfantine et semblait être très timide. Je levai les yeux vers elle et remarquai que je la tenais par l'épaule je retirai ma main rapidement : « Dé-désolée... » fis-je désorientée

    _Ce n'est pas grave j'étais dans la lune de toute façon... Comment t'appelles-tu ? Tu es nouvelle ?

    _Je m'appelle Aya et oui je suis nouvelle, bon... euh... je dois y aller...

    _Mais attend...

      Je partis en direction opposée du bureau ou je devais me rendre. Qu'est-ce qui me prenais ? Pourquoi j'agissais toujours ainsi ? Je soupirai. Le CPE, assit à quelques mètres de moi, me remarqua et s'approcha de moi tous sourires : « Ah Aya ! Je te cherchais ! Ça va?tu a l'air essoufflée et un peu déboussolée. »

     _ Oui tout va bien monsieur ne vous inquiétez pas.

     _Viens dans mon bureau nous allons être plus à l'aise pour discuter.

    _Oui...

      Je le suivi sans un mot. Même les professeurs chuchotaient sur mon passage avec un air de pitié. « Bande d'hypocrites » Pensai-je. « La nouvelle a vite fait le tour du bahut. »

     Je m'assis lourdement sur le fauteuil dans le bureau du CPE et attendit. Il arriva finalement suivi de la jeune fille que j'avais bousculée auparavant. Je l'inspectai de nouveau mais avec plus de précision cette fois : elle portait un tee-shirt noir uni à manches courtes et une jupe plissée, encore une fois tout le contraire de moi (Mon tee-shirt était blanc à manches longues -il y avait écrit dream dessus- et je portais un pantalon « skinny » noir laqué, de plus mes chaussures étaient à talon alors que les siennes étaient plates.). Monsieur Leblanc, le CPE s'assit sur son fauteuil et m'adressa un sourire chaleureux :

    _Bienvenue à la Mélodie des cerisiers Aya !

    _Merci, répondis-je

    _Je suppose que tu sais comment fonctionne un lycée...

      Après plusieurs explications complémentaires sur le règlements, les fournitures, le formulaire d'inscription et tout le charabia, Mr Leblanc désigna la jeune fille qui nous avait suivi dans le bureau :

     _Mélanie va te faire visiter le lycée, elle le connait mieux que quiconque !

    _d'accord.

    Je me levai et suivi Mélanie qui était déjà dans le couloir.

    _Allons-y! S'enthousiasma-t-elle.

    _Oui je te suis.

    _C'est toujours moi qui fait visiter le lycée aux nouveaux, mon père m'y encourage tout le temps, il dit que je vais me faire des amis comme ça...

    _Ton père c'est monsieur Leblanc ?

    Elle hocha la tête.

    _Mélanie Leblanc, enchantée, fit-elle en me tendant la main.

    _Aya Greylion, de même, dis-je, en serrant celle-ci.

    _Bon on va commencer la visite.

    Elle se dirigea vers une salle de classe :

    _Voici la 1ère violette, c'est ta salle de classe, et la mienne ! C'est cool non ?

    _Oui.

    Elle continua la visite : Le laboratoire, le gymnase, le bureau du directeur... Elle s'arrêta devant la salle de musique et ouvrit la porte :

    _Et voici la...

    _Un piano ! M'écriai-je.

    Je me précipitais vers le merveilleux piano blanc immaculé.

    _Il est magnifique, fis-je en passant mon doigt sur les touches

    _Oh tu sais, tout le monde à le droit de l'utiliser, mais personne ne s'en sert.

    _Je peux ? Demandai-je les yeux brillants.

    _Oui bien sur il nous reste du temps avant les prochains cours... Tu commenceras les cours après la pause du midi. Je te donnerais un emploi du temps.

    _D'accord.

      Je m'assis sur le petit siège en mousse, pris une grande inspiration et commençai à jouer une mélodie que j'avais créée. Mes doigts pianotaient à une telle vitesse, que l'on ne pouvait les distinguer clairement. Je me sentais heureuse, comme à chaque fois que je jouais de cet instrument. Mélanie ne disait mot. Quand j'eus fini, je me relevai, triomphante. Elle me fixait avec un air ahuri et ne disait toujours rien. Je senti une légère pointe de vexation monter en moi. Après un silence pesant, elle se décida enfin à parler :

    _C'était... Ouah !

    _Euh ?

    _Magnifique ! Ou as-tu appris à jouer comme ça ?

    _Nulle part, j'ai appris toute seule, j'ai un piano chez moi.

    _ça serait génial de venir chez toi ! Vu que tu es super sympa, tes parents aussi doivent l'être. Ah...Elle se tut toute rouge. Dé-désolée...

    _Ce n'est pas grave... On continue la visite? Fis-je pour changer de sujet.

    _Oh ! Euh oui !

    Pour finir, elle m'emmena vers un grand bâtiment vitré.

    _Voici le réfectoire ! C'est le dernier endroit que j'avais à te présenter. Franchement pour un self de lycée il est vraiment super ! On se croirait dans un restaurant ! Sans parler de la qualité des plats, il sont dé-li-cieux !

    Je lui donnai une petite tape amicale

    _Et bien ! Tu à l'air d'aimer ce réfectoire pour en parler comme ça...

    _Oh oui ! Mais c'est tellement bon ! Elle toussota. Hum... Je te ramène dans la cour ? Tu as des amis ici ?

    _Non je n'ai jamais eu d'amis...

    _Ah d'accord et bien j'espère pouvoir être ton amie un jour... fit-elle, embarrassée.

    _Tu l'es déjà je te rassure.

    _Oh je suis trop contente ! On va dans la cour ?

    _Oui.

      Je senti une joie nouvelle m'envahir et cette joie avait un nom: l'amitié. Je la suivi dans la cour en me disant que cette fois peut-être, j'allais enfin me faire une place comme une fille normale dans un lycée. Nous nous dirigeâmes d'abord dans le hall car Mélanie me montrait l'emplacement de mon casier :

     _Tu vas enfin pouvoir poser tes affaires tu seras tranquille comme ça.

    _Le hall est désert, fis-je, surprise.

    _Les cours ont repris, tu n'as pas entendu la sonnerie ?

    _Non j'étais encore dans la lune.

    Elle éclata de rire.

    _Encore ?

    Je déposai mon sac de sport dans mon casier et mis ma clé de casier sur mon porte-clés.

    _Tu ferais mieux d'y aller Mélanie tu vas rater des cours !

    _Oui je vais y aller, la prof de maths déteste les retards! On se rejoint devant le Self ?

    _pas de problèmes !

    Soudain un main puissante se posa sur mon épaule et j’entendis un ricanement dans mon dos, tandis que Mélanie avait pâlit.

    _Aya c'est bien toi ? je suis sur que c'est toi ! T'es l'ordure qui a tué ses vieux !

     


    5 commentaires
  • voici le premier concours ♥

    il est assez simple car c'est le premier ^^ 

    devinez quel est ce personnage ^^

    La récompense sera un avatar ou une signature au choix :3

    concours numéro 1


    11 commentaires
  • Si tu veux commander quelque chose c'est ici que ça se passe ! ♥ Bien évidemment vous me demandez ce que vous voulez et je ferais en fonction de ce que vous m'avez demandé. (Par contre je ne fais pas de thèmes entiers ça prend trop de temps XD 

    (pour certaines commandes le mieux c'est un render. ^^)

    évidemment la politesse est de rigueur. 

    Je te préviendrais par mp dès que j'aurais terminé ta commande.

    Voila à plus ! 

    commandes


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